Des chercheurs ont développé A-Textile, un tissu intelligent capable de capter la voix de l’utilisateur et de communiquer avec ChatGPT et d’autres assistants virtuels, tout en permettant de contrôler des appareils domestiques intelligents.
Une étude publiée dans la revue Science Advances, citée par la chaîne Olhar Digital, décrit comment A-Textile transforme des vêtements ordinaires en interfaces vocales avancées, sans nécessiter d’équipements volumineux ou rigides.
L’innovation réside dans la façon dont le tissu capte le son. Il est composé de multiples couches qui génèrent de l’électricité statique. Lorsque ces couches frottent les unes contre les autres, elles produisent de petites charges électriques. Les ondes sonores de la parole font vibrer les couches, créant un signal électrique qui représente la voix de l’utilisateur.
Pour rendre le son plus clair, les chercheurs ont incorporé des nanoparticules en forme de fleur dans le tissu. Ces particules aident à stocker et à maintenir la charge électrique, garantissant que le signal est suffisamment clair pour que le système d’IA identifie les commandes.
Le signal est ensuite envoyé à un appareil, tel qu’un smartphone, où un modèle d’apprentissage profond reconnaît et interprète les commandes. Selon les développeurs, le système fonctionne avec des vêtements ordinaires : il suffit de coudre ou d’attacher un « patch » intelligent sur des parties telles que les cols ou les manches.
Lors des tests effectués, le prototype A-Textile a réussi à générer jusqu’à 21 volts d’énergie et à reconnaître les commandes avec une précision de 97,5 %. Le tissu a également été capable d’interagir directement avec ChatGPT et de contrôler des appareils électroménagers, comme allumer et éteindre une lampe uniquement à l’aide de commandes vocales.
Le tissu intelligent A-Textile rapproche de plus en plus la science-fiction de la réalité quotidienne. En transformant n’importe quel t-shirt en un vêtement intelligent capable d’« écouter » et de répondre, A-Textile a le potentiel de révolutionner la façon dont nous interagissons avec l’intelligence artificielle, indique également l’article d’Olhar Digital.
Écrit par: Eduardo Quive